terça-feira, 31 de janeiro de 2012

Au-delà des compromis : les perspectives de réforme en Guinée-Bissau


La résistance victorieuse des autorités bissau-guinéennes à la tentative de coup d'Etat du 26 décembre 2011 est encourageante. Si cet épisode témoigne de la dynamique de stabilisation qu'a connue le pays depuis les remous politico-militaires du 1er avril 2010, cette stabilité nouvelle reste le résultat de compromis fragiles, incertains et très ambigus. Les véritables échéances politiques, militaires et judiciaires sont à venir. La mort du président Malam Bacai Sanhá le 9 janvier 2012 accroit l'incertitude. La compétition inter- et intra-partisane présente des risques pour les partis politiques, du communautarisme à l'instrumen­talisation de factions de l'armée. Au plan militaire, la réforme du secteur de la sécurité (RSS) est en suspens. Au plan judiciaire, les meurtres de 2009 continuent de susciter rumeurs, accusations et menaces. Le renforcement du régime du Premier ministre Carlos Gomes Júnior doit encore entrainer des évolutions positives pour l'ensemble du pays. L'engagement international doit se maintenir, résolu, exigeant et critique. L'Angola doit faire un effort tout particulier de communication, de transparence et de coordination avec les autres acteurs internationaux.

A la suite du 1er avril 2010, qui a vu le chef d'état-major Zamora Induta renversé par son adjoint António Injai, et le Premier ministre Carlos Gomes Júnior brièvement arrêté, des compromis ont été passés entre factions politiques et militaires dominantes. La dépendance du pays envers l'assistance internationale, ressentie par l'ensemble des Guinéens, et la réaction ferme de l'Union européenne (UE) et des Etats-Unis ont placé d'autres segments de la communauté internationale et les autorités politiques guinéennes en position de médiation par rapport aux militaires. Les tensions entre le camp du président et celui du Premier ministre, deux figures du Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (PAIGC), se sont progressivement apaisées.

Les autorités politiques ont validé la prise en main de l'armée par les responsables des évènements du 1er avril, le général Injai et l'amiral Bubo na Tchuto longtemps considéré comme étant l'homme fort du trafic de cocaïne en provenance d'Amérique latine, et ont obtenu en échange une soumission affichée. Les troubles militaires du 26 décembre 2011, qui font l'objet de plusieurs interprétations, ont cependant abouti à l'arrestation de na Tchuto, sans que des charges aient été portées contre lui. Dans cette phase sensible, l'Angola s'est montré un opérateur décisif.

Luanda a déployé une mission militaire de coopération relativement robuste et a apporté un soutien matériel à l'Etat guinéen, tout cela dans une relative opacité.

Réformes du fonctionnement de l'Etat, conjoncture économique favorable et appui raisonné des bailleurs de fonds ont permis une timide amélioration de la situation économique et un renforcement appréciable des capacités dans les secteurs de la police et de la justice. Cette amélioration a consolidé le compromis entre politiques et militaires et renforcé la légitimité du pouvoir civil. Tout cela a permis la relance du développement ainsi que des avancées dans quelques projets d'investissements dans les prometteuses ressources naturelles du pays.

Mais le plus important reste à venir. D'abord, le pays fait face à une série d'échéances délicates. Le congrès annoncé du PAIGC, parti marqué par un fort factionnalisme, la disparition du président Sanhá provoquant l'organisation d'un scrutin présidentiel d'ici mars 2012, leslégislatives prévues pour la fin de l'année 2012, les élections locales qui devraient suivre, les premières de l'histoire postcoloniale du pays, sont autant d'incertitudes. Ces échéances verront probablement la consolidation de l'hégémonie du PAIGC autour du Premier ministre Carlos Gomes Júnior. Ceci pose par ailleurs la question du devenir de l'oppo­sition politique, qui se trouve prise entre impuissance et radicalisation, marginalisation et recours militaire. Cette situation difficile a poussé une partie de l'opposition à se saisir des spectaculaires meurtres politiques de 2009, encore non élucidés, pour attaquer le Premier ministre.

Se pose aussi la question des réformes structurelles qui doivent rendre l'Etat viable et capable d'impulser le développement de l'ensemble du pays, et en particulier de la RSS.

Maisl'incertitude demeure sur l'état de l'armée : le départ prévu de 2 500 militaires peut-il être mis en œuvre ? Le pouvoir civil, en s'acquittant mieux qu'avant de ses obligations à l'égard des militaires, a-t-il réussi à s'assu­rer de l'obéissance de l'armée ? L'articulation, imposée par la communauté internationale, entre réforme de l'armée et départ des chefs militaires les plus controversés ne fait-elle pas courir un risque au processus ? La présence militaire angolaise et la possibilité d'une intervention internationale plus robuste ont-elles vraiment modifié la perspective des chefs militaires ?Toutes ces interrogations, mais aussi l'inquiétude que suscite la montée en force de l'Angola chez certains partenaires importants, et en particulier le Nigeria et le Sénégal, retardent l'appui international à la réforme, en particulier la mise en œuvre du fonds de pension nécessaire, et affaiblissent sa crédibilité.

L'hégémonie que travaillent à construire le Premier ministre et le chef d'état-major général avec l'appui angolais doit rompre sans ambiguïté avec le narcotrafic et l'impu­nité pour disposer d'une véritable légitimité, répondre aux aspirations de la population civile et à la préoccupation de la communauté internationale, et traiter convenablement l'histoire complexe des relations entre pouvoirs civil et militaire et la politisation de l'ethnicité balante. Il faut une bureaucratie efficace et des contrepouvoirs crédibles et constructifs. Un travail à long terme sur la formation et un renforcement des capacités des partis politiques sont particulièrement importants. L'attention au jeu politique, à la sphère militaire et au trafic de drogue ne doit pas faire oublier des questions de plus long terme, telles que la gouvernance, le contrôle économique et l'articulation entre la capitale et le reste du pays, problèmes éminemment politiques. Les acteurs régionaux et internationaux doivent être attentifs et ouverts mais également fixer des garde-fous à la concentration du pouvoir politique et économique.

RECOMMANDATIONS

Sur la réforme du secteur de la sécurité/ Au gouvernement bissau-guinéen :


1. Confirmer son engagement dans la RSS, notamment :

a) En informant de façon claire et ouverte les mem­bres des forces de sécurité, le corps des citoyens guinéens, l'Assemblée nationale populaire et la communauté internationale sur le format de la réforme, les critères utilisés, les effectifs concernés, le niveau de pension prévu et la durabilité du fonds.
b) En préparant, dans un délai réaliste, la tenue d'une réunion internationale de haut niveau sur la RSS.

Aux gouvernements de l'Angola, du Nigeria et du Sénégal :

2. Engager rapidement un dialogue direct afin de signer rapidement le mémorandum d'accord pour la mise en œuvre de la feuille de route établie par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).

Au président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest :

3. Préparer et confirmer publiquement la mise à disposition des fonds promis pour la mise en œuvre de la RSS.

Au président de la commission de l'Union africaine :
4. Désigner rapidement un nouveau représentant spécial pour diriger le bureau de l'UA en Guinée-Bissau et travailler en lien avec son médiateur, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
5. S'impliquer dans la création d'un véritable consensus entre autorités guinéennes, Cedeao et CPLP pour la mise en œuvre de la feuille de route sur la RSS.

Au président Blaise Compaoré, médiateur du président de la commission de l'Union africaine
6. Faciliter les discussions internes avec la hiérarchie militaire guinéenne ainsi que les rapports entre l'Angola et la Cedeao.

Aux Nations Unies :
7. Intervenir sans délai aux niveaux régional, sous-régional et national, en lien avec le président Compaoré, afin de faciliter une action harmonisée de l'UA, de la Cedeao et de la CPLP auprès des autorités guinéennes pour la mise en œuvre de la feuille de route sur la RSS.


Aux partenaires internationaux de la Guinée-Bissau :
8. Se préparer à intensifier rapidement les efforts dans l'ensemble des domaines de la RSS dès que le mémorandum d'accord pour la mise en œuvre de la réforme sera signé.

Sur la justice et l'impunité/ Au gouvernement bissau-guinéen :
9. Renforcer la lutte contre l'impunité, notamment en facilitant la mise en œuvre des procédures judiciaires en cours sur les assassinats de 2009.

Au Bureau intégré des Nations unies pour la Guinée-Bissau :
10. Apporter un appui matériel et technique aux procédures judiciaires en cours sur les assassinats de 2009 sous la direction du procureur général.

Sur la transparence dans la gestion de l'économie/Au gouvernement bissau-guinéen :
11. Améliorer la transparence dans la gestion de l'éco­nomie :
a) En déclarant rapidement leur adhésion à l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI).
b) En soumettant à l'Assemblée nationale populaire les principaux contrats conclus dans le domaine de la pêche, des mines, du pétrole et du bois.
c) En proposant à l'Assemblée nationale populaire une législation faisant obligation aux principaux personnages de l'Etat de déclarer leur patrimoine.

Sur le développement économique et social/Au gouvernement bissau-guinéen :
12. Renforcer les efforts dans le domaine du développement en matière de santé et d'éducation, et particulièrement dans l'enseignement supérieur, tout en prêtant attention aux équilibres ethnorégionaux dans l'accès aux ressources publiques.

Aux partenaires internationaux de la Guinée-Bissau
13. Renforcer les efforts de développement dans le domaine de la santé et de l'éducation, et particulièrement dans l'enseignement supérieur, en prenant soin de ne pas aggraver les déséquilibres ethnorégionaux dans l'accès aux ressources publiques.
14. Prêter une attention particulière à l'enseignement supérieur, à son accessibilité et à sa qualité.

Sur le pluralisme politique/Aux partis politiques bissau-guinéens :
15. Contribuer de façon critique et raisonnable à la vie politique nationale et s'abstenir d'alimenter la surenchère des rumeurs et de l'ethnicité.

Aux partenaires internationaux de la Guinée-Bissau :
16. Encourager, au travers des organisations non gouvernementales pertinentes, la mise en œuvre des programmes de renforcement des capacités des partis politiques.

Sur le processus électoral à venir/Aux partis politiques bissau-guinéens :
17. Engager immédiatement des discussions pour l'or­ga­nisation de l'élection présidentielle anticipée dans le délai fixé par la Constitution ou, à défaut, dans le délai le plus bref possible qui soit compatible avec une élection juste et transparente.

Aux partenaires internationaux de la Guinée-Bissau :
18. Apporter un soutien logistique et financier à l'or­ganisation rapide de l'élection présidentielle anticipée et des élections législatives prévues cette année.

Dakar/Bruxelles, 23 janvier 2012

Ordidja-notando
Fazem relatórios, passam receitas, formulam recomendações, listam conselhos, e a conclusão é sempre a mesma...Algo de muito errado passa na Guiné-Bissau...

domingo, 29 de janeiro de 2012

Che Guevara

Che Guevara
Canto a Fidel
Vamos, ardoso profeta da alvorada,
por caminhos longínquos e desconhecidos,
libertar o grande caimão verde* que você tanto ama...
Quando soar o primeiro tiro
e na virginal surpresa toda selva despertar,
lá, ao seu lado, seremos combatentes
você nos terá.
Quando sua voz proclamar para os quatro ventos
reforma agrária, justiça, pão e liberdade,
lá, ao seu lado, com sotaque idêntico,
você nos terá.
E quando o final da batalha
para a operação de limpeza contra o tirano chegar,
lá, ao seu lado, prontos para a última batalha,
você nos terá...
E se o nosso caminho for bloqueado pelo ferro,
pedimos uma mortalha de lágrimas cubanas
para cobrir nossos ossos guerrilheiros
no trânsito para a história da América.
Nada mais.
Ernesto "Che" Guevara
* Caimão verde era o nome alegórico atribuído à ilha de Cuba.
Poema escrito pouco tempo antes de embarcarem no iate Granma rumo à Cuba

quinta-feira, 26 de janeiro de 2012

Manifesto-me contra!!!

Foto: Funeral do PR Malam Bacai Sanha

"Eles ouviram da minha boca as verdades que estavam dentro de si. Nunca escutamos senão a nossa própria voz". Amin Maalouf in "Os Jardins de Luz"

Pude no ano passado participar em duas megas manifestações, ou `Manifs`(como gosto de chamar) uma em Lisboa e outra em Brasília, na primeira estiveram mais de 40 mil pessoas nas ruas da Baixa Pombalina, e a segunda com cerca de 25 mil pessoas, numa marcha feita na Esplanada dos Ministério, todas elas retratadas com fotos e artigos neste Blog. 

Como queria escrever algo sobre a grande Manif que foi o funeral do falecido presidente da Guiné-Bissau, Malam Bacai Sanha, e não consegui `checar` em nenhuma das notícias e informações, o número aproximado de pessoas que acompanharam toda a cerimônia fúnebre do Grande Combatente da Liberdade que foi Malam Bacai Sanha, fico pela consideração dos largos milhares de pessoas pois disso não tenho dúvidas.

Foi um fim-de-semana (14-15 de janeiro) com mar de gente caminhando, chorando, orando não só pela grande perda, dessa figura impar, que marcou de forma positiva e sábia o exercício da política na Guiné-Bissau, mas também para se despedir de um homem público, Chefe de Estado, lutador incansável pela construção da Nação guineense. Um homem de Paz, que trabalhou, honrou e dignificou cada VOTO de confiança depositado por cada guineense que o elegeu, Presidente.

A meu ver no dia de sábado(14) partilhou-se entre os que estavam na terra à chegada das exéquias do malogrado Presidente, uma das maiores manifestações de pesar e condolência em Bissau. Para os que estão fora (que é o meu caso) os olhos ficaram colados ao monitor do PC, para ler e ver imagens que tocam (não estou a falar daquelas imagens desfocadas tiradas da TV guineense) qualquer um. No meu imaginário guardo a imagem duma moldura humana (poucas vezes vista, naquela dimensão no país) que tomou conta das estradas avenidas, ruas e passeios de terra batida, marchando atrás dos restos mortais do homem que marcou o seu tempo. 

O guineense acompanhou para a última morada com respeito, honra e dignidade um filho da terra, que Lutou, Sacrificou e deu a sua vida pela identidade guineense. E esses valores nós como os outros, temo-los! E demos a mostra disso ao Mundo. Foi uma Manif humana e sentida que tocou o Mundo. Afinal somos gente!!! 

No domingo(15 de janeiro) dia que marcou o funeral, mesmo estando longe, pelas imagens, chega-se a conclusão que o número da população que saiu a rua entra no panteão da nossa memória coletiva, foi sem dúvida uma das maiores manifestações populares da era democrática. 

Aplaudo já agora, a  decisão  reconciliador do governo em projectar a construção do Panteão Nacional. O espírito Reconciliador do PR Malam Bacai Sanha imperou até na morte. Recorro a uma frase que escutei uma vez de um outro Antigo Combatente Tchambu Mané, cito: “Riconciliaçon na ten ora ku nô sibi purda n’utru disna dê mundo, tê na utru mundu...”.

Considero apenas, que não se deve reduzir o Panteão Nacional aos ex-Presidentes da República e aos heróis da luta de Libertação Nacional, como Luís Cabral e Nino Vieira. Mas também os que souberam dignificar a guineendade sendo expoentes noutras áreas de intervenção. 

Dou um exemplo: José Carlos Schwarz.


E sobre Amin Maalouf? Pois...Lá estou eu a falar de pessoas...   

É o detentor da frase que abre este artigo. Li-a no livro “Os Jardins de Luz” em 2004, um belo livro do escritor Amin Maalouf, que chegou-me às mãos numa edição chancelada pelo jornal português “Público-Comunicação Social”.  No ano em que o li, tinha muito tempo para ler, pois aproveitava as tardes lentas da época das chuvas, com aquele fresco pincelado pelo cheiro do chão molhado de Mansoa. Que saudades de Mansoa! No quintal da casa onde morava, tinha uma mangueira, obviamente, isso é quase regra em todas as casas da Guiné, mas também tinha uma rede (essa plantada por moi) de náilon com cores fortes. A rede de que falo, é à famosa “rede do preguiçoso”  palavreando os nossos irmãos brasileiros. 

Era aí que passava as longas e lentas tardes, e estendia o corpo naquele balouçar tranqüilo e sossegado contemplando o presente. Sonegado (não no sentido do Direito Civil) pela leitura, não deixava ser interrompido por ninguém, a não ser por aquela soneca traiçoeira duma boa sesta.     

Amin Maalouf é um escritor fabuloso, foi jornalista, e neste momento faz parte da universalmente respeitada e reconhecida Academia Francesa. Originário do Líbano, mas sem complexos de inferioridade ou de superioridade, é um dos pensadores mais proeminentes da língua francesa. Tive uma paixão à primeira leitura, pelo pensamento conciso e lúcido deste escritor quando li no livro  “Identidades Assassinas” que é um ensaio que nos faz mergulhar no conceito da “Identidade” com paixão. 

Ele pega na intolerância, no medo, na violência, na ignorância, com que se cozem certas “Identidades” e rasga-@s ao meio, numa magnífica aula de quase tudo um pouco desde Estória, Etnografia, Filosofia até Teologia e demais (ias) das Ciências Sociais e Humanas, Ocidentais e Orientais, que pincelam e dominam o Mundo das religiões e escalam os títulos Universais, aceite ou negado por cada um de nós conforme orientação religiosa, política, social, étnico e etc ...;-)

Numa escrita delirante, explora bem aquela resposta, para tantas perguntas como: O que é a Raça? Qual foi a finalidade do outro que estipulou as Crenças? Afinal qual é a nossa identidade? Ou seja, num amarfanhado de ensinamentos e conhecimentos, terminamos o livro com a impressão clara de que qualquer tipo de propagandista fanático é uma pessoa “passado da tola”.  Para terminar confesso que, o livro deste escritor que fez disparar aquela saudade de Mansoa, de Bissau da Guiné e instigou-me para este texto foi definitivamente “Os Jardins de Luz” título original “Les Jardins de Lumiére”. Porquê? Dirá o leitor?

Porque manifesto-me contra mais uma encomendada condenação a morte civil, judicial e política da Constituição da República da Guiné-Bissau. Manifesto-me contra o erro de comporta-se como donatário da Guiné, ou julgar-se semideus pensando que está acima de qualquer lei. 

Mani-festo-me


"A partir daí, Mani começa a divulgar aos desprotegidos a sua verdade. As suas idéias constituiriam aquilo a que hoje chamamos “maniqueísmo”: a doutrina da luz que triunfa sobre as trevas; do bem que em cada homem subjugará o mal. Luz e trevas, bem e mal residem no interior de cada homem. Cabe a cada um conduzir essa luta rumo ao triunfo da Luz. Mani prega, com escândalo, o fim das castas e a união de todas as religiões, de todos os homens. Mas essa viria a ser a razão da sua condenação: porque os homens não querem que lhes digam que a sua religião é verdadeira; preferem que lhes mostrem que as outras crenças estão erradas. 


Mani, o profeta médico que assim faz milagres humanos; o profeta pintor que pregou a beleza não defende um Deus todo-poderoso, mas um Deus bom, que recusa a guerra e o poder. Mani, o homem que tentou conciliar os homens e por isso foi condenado. Por defender uma religião baseada na alegria, na cor, na musica, na arte, no saber, nos perfumes…na luz! Quando os Sassânidas e os Romanos se decidem pela paz e não pela guerra, a corte do rei Sapor ficou indignada. Porque a guerra implica triunfo, glória e, principalmente tributos e saques. Sem guerra não há riqueza nem poder. Mani defendia a paz. Era preciso detê-lo." - "Os Jardins da Luz" - Amin Maalouf

domingo, 22 de janeiro de 2012

Escolha do sucessor de Malam Bacai Sanhá

Esta bandeira nos une
Fonte: Público

Presidenciais na Guiné-Bissau a 18 de Março
As eleições para a escolha do novo Presidente de Guiné-Bissau serão a 18 de Março, determina um decreto desta sexta-feira do chefe de Estado interino, Raimundo Pereira.
Os guineenses serão chamados nesse dia a escolher o sucessor de Malam Bacai Sanhá, que morreu no passado dia 9, aos 64 anos, em Paris, onde estava internado por diabetes e problemas cardíacos. O funeral do anterior Presidente, eleito em 2009, para um mandato de cinco anos, realizou-se no passado domingo.

O primeiro-ministro Carlos Gomes Júnior é considerado o provável candidato do partido governamental, o PAIGC (Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde).

Observadores ouvidos pelo PÚBLICO após a morte de Malam Bacai Sanhá referiram também como candidatos possíveis Raimundo Pereira, presidente da Assembleia Nacional e chefe de Estado interino, e Henrique Rosa, que em 2009 conseguiu quase um quarto dos votos na primeira volta. Kumba Ialá, ex-Presidente, é também visto como potencial candidato.

Fonte: A Bola www.abola.pt

Eleições presidenciais na Guiné-Bissau agendadas para 18 de março

Por Redação

Um decreto do chefe de Estado interino, Raimundo Teixeira, determina que as eleições para a escolha do novo Presidente de Guiné-Bissau serão a 18 de março.

Nesse dia a população poderá eleger o sucessor de Malam Bacai Sanhá, que morreu no passado dia nove, em Paris.

O jornal Público avança como potenciais candidatos o primeiro-ministro Carlos Gomes Júnior, o presidente da Assembleia Nacional e chefe de Estado interino Raimundo Pereira, Henrique Rosa, que em 2009 também concorreu e Kumba Ialá, que já ocupou o cargo.”

Ordidja-Notando

Porquê que se escolheu o "O Publico" e  a “A Bola” dois jornais portugueses, para lançar o nome do PM? Será que através dum jornal de Futebol, vai ser mais rápido o “Golo”? Muitos já falam da inconstitucionalidade da coisa. Todos já deram conta. Alguns juristas guineenses já pronunciaram, e claro outros tantos irão ainda sentenciar, analisar, opinar e etc-nar. Marquem outro calendário, e que o PM continue PM! É a minha opinião!!!

O músico Sido cantou “Bola sta na bantaba” alguns jornais portugueses já estão a meter o “bedelho” em assuntos que pouco respeito lhes diz. Vão avançando nomes... O povo da Guiné-Bissau sempre tem exercido serenamente o seu Direito ao Voto! E tenho a certeza que vai ser assim, há não ser que os angolanos, nos alterem essa forma de ser.

Política não pode ser um tema que nos divide ao ponto de guerrearmos! Sendo apaixonante e nobre, à política, mais do que nunca pode e, vai unir-nos. Eu acredito!!! O adversário político não é inimigo! Tirem isso das vossas cabeças irmãos, companheiros e camaradas...

Malta, temos apenas 56 dias para o escrutínio...

Vamos fazer valer a nossa irmandade, amizade, fraternidade, solidariedade e etc-ndade...


Sentido figurado da questão do artigo d’ “A Bola”
Este mesmo jornal publicou esta foto no dia 26 de Dezembro e foi buscar como fonte “Jornal de São Tomé”

Cito: “O Jornal de São Tomé avançou que Bissau está em Estado de Sítio devido a movimentações militares e tiros na zona do Quartel-general das Forças Armadas, em Amura, sem registo de vítimas mortais.”

Tentem  parar com os maus presságios... 


Vale a pena dizer (escrever) vai ser preciso “ver para querer” que nem São Tomé...

Fui

segunda-feira, 9 de janeiro de 2012

Morreu o Presidente da Guiné-Bissau Malam Bacai Sanha

 PR Malam Bacai Sanha (foto: Publico)
Perfil publicado a 30/07/2009
Fonte: Jornal Publico
Um episódio vivido aos 15 anos, quando viu o pai ser preso e morto pela polícia política portuguesa, a PIDE, marcou o trajecto de Malam Bacai Sanhá, muçulmano de etnia beafada, proclamado Presidente, aos 62 anos. Estava-se em Agosto de 1962, no Sul da Guiné, e a luta armada pela independência só começaria no ano seguinte. Foi nessa altura que o jovem Malam, filho de camponeses, natural de Empada, que muitos anos depois identificou esse como um momento marcante da sua vida, aderiu ao PAICG. O chefe de Estado cresceu com o partido fundado nos anos 1950 por Amílcar Cabral, e a sua história de vida cruza-se com a do partido, ainda que não tenha a aura de líder militar que Nino Vieira ostentava.

"Tem um trato agradável, não tem ostentações de riqueza, fez um bom papel como Presidente interino", afirma Eduardo Costa Dias, professor do ISCTE e investigador de estudos africanos, que alerta para o risco de expectativas muito elevadas. "Não se lhe pode pedir demais. A tarefa é muito grande", diz.

Nos tempos da luta armada, Bacai Sanhá trabalhou sobretudo na área da educação, nas matas do Sul. Em 1971 foi estudar para a ex-RDA, onde se licenciou em Ciências Sociais e Políticas. Uma vez regressado, foi subindo degraus na hierarquia partidária e do Estado: secretário do PAICG em Bafatá, governador de Gabu, ministro residente na província do Leste, secretário-geral da única central sindical que existiu até 1990. Na década seguinte foi ministro da Informação e Comunicações, ministro da Função Pública e do Trabalho, presidente da primeira Assembleia Nacional multipartidária e chefe de Estado interino, entre Maio de 1999 e Fevereiro de 2000, depois da rebelião militar que afastou Nino.

Com um tal percurso não foi surpresa a sua candidatura às presidenciais de 1999-2000. Tinha a seu favor a experiência e a imagem de alguém com mãos limpas de sangue de adversários políticos. Mas era o candidato do sistema, associado às más opções de governação do PAICG e à crise que levou ao afastamento de Nino, de quem fora "pessoa de confiança", como admitiu. Além disso, os ventos sopravam de feição a Kumba Ialá, que se perfilava como protagonista da "mudança" e foi facilmente eleito.

Cinco anos depois, Sanhá voltou a tentar a eleição. E esteve bem perto do triunfo. Porém, na segunda volta, o regressado Nino, que concorreu como independente, embora com fidelidades no partido histórico, recebeu o apoio de Ialá e voltou a adiar o sonho do antigo camarada. Ainda assim, o agora eleito Presidente acreditava que a sua hora haveria de chegar.

Num texto biográfico divulgado pela sua candidatura, antes destas eleições, Sanhá atribuiu as derrotas de 2000 e 2005 não à "falta de mérito" próprio, mas a uma decisão de "adiar o futuro" de um povo. "Há-de chegar o dia. Estaremos juntos. Desta vez chegaremos ao palácio", disse, já este ano, quando as preferências da cúpula do PAICG pareciam ir para Raimundo Pereira, Presidente interino após a morte de Nino.

Quem conhece o chefe de Estado confirma-lhe a modéstia, atestada por comportamentos e afirmações. Como a que fez ao PÚBLICO, em 1999, ao comentar a designação de "novo pai da nação", que um locutor da Rádio Voz da Junta Militar usou então para se lhe referir, recuperando um tratamento antes dispensado a Nino. "Não concordo e nem corresponde a nada. Havendo um pai da nação seria Amílcar Cabral, o fundador da nacionalidade guineense e cabo-verdiana. Não podemos deturpar a História... 'Nino' aceitava esta designação porque assim se autoproclamou... mas está errado...", reagiu.

Com um currículo que lhe colou a etiqueta de "candidato do sistema", o Presidente é visto como um moderado, capaz de tomar "decisões de conciliação". "É um tipo pachola, um bom homem, tem imensa boa vontade, embora nem sempre se tenha rodeado das melhores pessoas. Gosta de evitar conflitos. Penso que trabalhará bem com [o primeiro-ministro] Carlos Gomes", afirma Costa Dias. Terá sido essa imagem que levou a maioria dos eleitores, cansados de instabilidade e violência, a preferirem-no desta vez ao imprevisível Ialá. Para Bacai Sanhá, "hora tchica": é a hora.
Nota Ordidja

Sinceras condolências à família e sentidos pêsames ao Povo da Guiné-Bissau  

domingo, 8 de janeiro de 2012

Independência total para Jamaica

                                                        Portia Simpson-Miller
Élue du People's National Party de centre gauche, qui a remporté les élections législatives du 29 décembre.

Fonte: Le Figaro
La Jamaïque veut abandonner la Couronne britannique
La nouvelle chef du gouvernement prévoit de transformer l'île des Caraïbes en république, l'année du jubilé de la reine.
 «L'heure est venue.» Cinquante ans après son indépendance et 357 ans après sa conquête par le Royaume-Uni, la Jamaïque veut s'affranchir de la couronne britannique. Portia Simpson-Miller, nouveau premier ministre, a solennellement lancé ce défi dans son discours d'investiture. «Nous devons achever le cercle de notre indépendance, a-t-elle déclaré. Nous allons donc initier le processus de notre détachement de la monarchie, pour devenir une république avec notre propre président indigène comme chef de l'État.»
Charismatique, populiste, Portia Simpson-Miller, 66 ans est élue du People's National Party de centre gauche, vainqueur des élections législatives le 29 décembre. Elle avait déjà dirigé le gouvernement entre 2006 et 2007.
Depuis son indépendance en 1962, la Jamaïque est une monarchie constitutionnelle, membre du Commonwealth, qui reconnaît officiellement comme chef de l'État la reine d'Angleterre, représentée sur place par un gouverneur général. Cette volonté de rompre les liens avec l'ex-empire apparaît comme un camouflet pour les Britanniques, aux premiers jours de l'année du jubilé de diamant d'Élisabeth II.
Visite du prince Harry
Dans le cadre des nombreuses célébrations de ses 60 ans de règne, son petit-fils, le prince Harry, doit se rendre en Jamaïque. Par ailleurs, les seize États du Commonwealth qui reconnaissent la monarchie sont engagés dans un complexe processus de modification des lois de succession pour la couronne visant à établir l'égalité entre les sexes des héritiers.
Le sentiment républicain progresse en Jamaïque depuis plusieurs décennies. En 1975, la chanson de Bob Marley No Woman, no Cry était censée faire référence à la reine. Le contentieux politique avec Londres porte en particulier sur la justice. En proie à une criminalité endémique, le pays souhaiterait pouvoir appliquer la peine de mort en vigueur sur l'île mais contrariée par la possibilité de faire appel auprès des plus hautes institutions judiciaires britanniques qui bannissent ces sentences. Une habitude perçue comme une ingérence de type colonial par les politiciens de Kingston. D'autres États des Caraïbes ont déjà coupé les ponts avec Buckingham, comme la Guyane ou Trinité-et-Tobago.
Très populaire, Portia Simpson-Miller dispose d'une confortable majorité pour mener à bien cette réforme, qui devrait ensuite être entérinée par un référendum. Il n'est pas sûr cependant que cette évolution constitutionnelle soit la priorité des électeurs. De retour au pouvoir après cinq ans dans l'opposition, le People's National Party doit faire face à une dette de 130% du PIB et à une pauvreté grandissante au sein de la population de 2,8millions d'habitants, issus de l'esclavage. Une «tâche colossale», a reconnu le nouveau premier ministre.
Buckingham Palace pour sa part a accueilli ses intentions avec le flegme qui s'impose. «La question du chef de l'État de la Jamaïque est entièrement entre les mains du gouvernement et du peuple jamaïquain», a réagi un porte-parole de la reine.

sábado, 7 de janeiro de 2012

Botche Cande dobra o tempo do PM Carlos Gomes Jr. na TGB

http://www.televisao-gb.net

 Antes de mais gostaria de felicitar (o brasileiro diz – parabenizar) a direção e todos os funcionários da Televisão da Guiné-Bissau (TGB) pela criação do site: http://www.televisao-gb.net/ . Agora mesmo embora com um som muito baixo (no meu PC), estou a ver imagens e acompanhar algumas  notícias do nosso país.

Sendo um canal público de televisão, a “Linha Editorial” já se conhece e não me surpreende que os governantes gozem de maior tempo de antena. Sendo um país democrático, espanta-me que poucas vezes escute da parte dos partidos de oposição reivindicações, em relação a distribuição do tempo de (antena) imagens em relação ao Governo.
O retrato da partilha de tempo entre os membros do executivo está pelo menos nas duas edições que pude ver a favor do Ministro do Comercio, Botche Cande. Se na primeira edição o Ministro da Defesa Baciro Djá gozou do estrelato, já na segunda edição que pude assistir, Botche Cande , bate record com cerca de 6 minutos de intervenção na TGB. Mesmo a ministra de tutela Adiatu Nandigna, consegue superar o seu colega, muito menos o PM Carlos Gomes que nem chega a metade do tempo do seu subordinado.
Agora pergunto?
Será que as próximas edições serão iguais as estas duas edições que supracito? Será que vai ser mais do mesmo?
Ah, só para terminar, gostei da passagem em que o ministro Botche Cande, durante a reunião de felicitação do Ano Novo aos funcionários do ministério em que ele é o timoneiro, apresenta uma bela aula de “cultura ingeral”. É que fiquei com a sensação que aquele ministério não tem Programa, tanto é que ele (o ministro) solicita e desafia aos funcionários a criarem Projetos, “porki só ku projetos ku nô pudi bai pa dianti...” afirmou.
O ministro Botche Cande, que foi estrela durante a última edição do Telejornal da TGB, (é verdade) também falou das missões sem resultados ao estrangeiro recorrendo àquela parábola gasta, do vocabulário dos governantes guineenses. Força colegas da TGB, ganharam a partir de agora um telespectador incondicional.
Botche Cande

Vivinho da Silva e, tranquilo no seu canto

Francisco Conduto de Pina

Mais um abanão. Mais um grito de arma pela madrugada. E depois aquele silêncio acompanhado pela sinfonia da morte. Os títulos de jornais, sites e blogs são os primeiros a assustar. Uns escrevem “Bissau acorda ao som de balas” outros “Bissau a ferro e fogo” alguns “Estado de sítio em Bissau”.    
Quem foi desta vez? Quem tombou? Que arma, ou melhor, que homem de arma em punho se sentiu com tal autoridade?
Depois, já com o sol da manhã no seu pique. O povo desperta! Na rua cada vizinho desfila apenas a sua porta, não se sabe se, deve-se sair à rua para comprar pão para o (mata-bicho) café da manha. Não se sabe se, deve-se começar a pensar em  ir trabalhar, porque os militares tomam conta das ruas. Em almoço então, nem se fala, pois quem sabe, tudo exploda, até à hora do almoço.
Com a existência do celular (telemóvel) entre nós em Bissau, as chamadas se cruzam, os torpedos (mensagens - sms) se espalham, muitos ouvem dizer, poucos escutam falar, as passadas e nobas se entrelaçam num frenesim louco.
Minutos depois, nas primeiras declarações surgem normalmente as primeiras contradições.  
É golpe de Estado! Não, é subversão a Ordem! Não, é levantamento militar? Não, é um grupo de descontentes? Não, é uma crispação entre os homens de armas.
Vem outro e diz, foi fulano que!
Horas depois, aparece outro que afirma, não, foi sicrano que?
Dias depois, a podre “normalidade” aquela anormalidade bem característico da nossa realidade dos últimos anos, desde Junho de 1998L não desde Outubro de 1986L não desde 14 de Novembro de 1980L não desde partida dos tugas  – epá decidam lá pá...
Meses depois se embriaga no cinismo, na hipocrisia e na falsidade, tudo, menos uma certeza com rigor, do que realmente se passou, se bem que aconteceu e fez mais um dia sobressaltado para os habitantes de Bissau.
Na Guiné-Bissau, o Estado devia pagar pelo menos aos guineenses de Bissau, o “subsídio do sobressalto”. Assim parariam de molestar pelo menos psicologicamente os cidadãos.  
Pois é, já reparou, escrevi, escrevi e até agora, não utilizei a palavra INFORMAÇÃO! Tem razão leitor. Mas não utilizei até então essa palavra porque, é o que menos se tem nestas e outras situações e também é o responsável de toda esta tramóia feito texto que trago hoje, aqui e agora.
Adiante...
Pela INFORMAÇÃO que corre, o guineense Francisco Conduto de Pina está foragido. Em local incerto. Em paradeiro desconhecido – A escolha da melhor frase deixo ao seu critério leitor. Pronto. Alias pelas notícias de alguns cibernautas vive-se uma situação de “caça ao homem” (fica em aspas porque na minha opinião o homem não se caça).    
Mas vamos ao que interessa. Não é que, no inicio da noite desta sexta-feira (6), recebi um telefonema do meu amigo, camarada e irmão (fidju di terra – como nos tratamos) Conduto de Pina. É, isso mesmo que acabou de ler. O escritor e deputado Francisco Conduto de Pina, que esteve há três meses aqui em Brasília. Lançou um livro, e prepara pra lançar outro.
Claro que abstenho de relatar na integra a nossa conversa. Mas depois das felicitações habituais deste período, não consegui avançar na conversa sem lhe perguntar se estava bem e em lugar seguro. Pelo que me respondeu:
“Epá já sabes como é a nossa malta, adoram especular... Pura e simplesmente tentei ajudar uma pessoa que me pediu auxílio, o Iaia Dabó, apareceu pedindo-me ajuda. Ele pediu-me que o acompanha-se para se entregar à Policia. E no percurso fomos surpreendidos por um grupo de Policias das Forças Especiais (os angolanos) que pura e simplesmente assassinaram o individuo... Isso é que se passou. Estou aqui em Bissau,   tranquilo, na minha casa.”
Fiquei... Nem lhe pedi para repetir, porque escutei bem e pela voz dava para entender essa tranquilidade. O homem está vivinho da Silva e, tranquilo no seu canto!
Agora pergunto? Que tipo de INFORMAÇÃO, é feita em Bissau?
INFORMAÇÃO sem rigor e responsabilidade, pensará o leitor. E tem razão!
Bom fim-de-semana, Fidju di Terra!
Aquele abraço amigo e irmão...                

sexta-feira, 6 de janeiro de 2012

Cuando la poesía



Cuando la poesía

Cuando la poesía abre sus puertas.

uno siente que el tiempo nos abraza

una verdad gratuita y novedosa

renueva nuestro manso alrededor


cuando la poesía abre sus puertas

todo cambia y cambiamos con el cambio

todos traemos desde nuestra infância

uno o dos versos que son como un lema

y los guardamos en nuestra memoria

como una reserva que nos hace bien


cuando la poesía abre sus puertas

es como si cambiáramos de mundo.

Mario Benedetti
Nasceu em 14 de setembro de 1920 em Tacuarembó, Uruguai. Em 1945 integrou a redação do semanário Marcha e, em 1949, publicou seu primeiro livro de contos Esta Manãna. Um ano mais tarde aparecem os poemas Sólo Mientras Tanto.

É em 1960, com a publicação de La tregua, que alcança transcendência internacional, com mais de uma centena de edições traduzidas em 19 idiomas e levada ao cinema, ao teatro, ao rádio e à televisão.

Em 1973 teve que abandonar seu país por razões políticas; viveu na Argentina, Cuba, Peru e Espanha. Sua vasta produção literária abrange todos os gêneros, incluindo famosas letras de canções.

Muitos poemas de Mario Benedetti estão na boca das pessoas, que os recordam de memória, os repetem ao ouvido da pessoa amada, os citam em suas declarações românticas ou os têm em mente na hora de rascunhar um verso; outros se converteram em canções e formam parte das frases cotidianas de quem tem transitado por seus versos.
Poucos poetas hão logrado estabelecer semelhante laço com o público. A poesia de Benedetti renova a linguagem dos sentimentos, diz com uma voz original aquilo que é patrimônio de todos.

Com a saúde debilitada e após várias internações, faleceu em 17 de maio de 2009, aos 88 anos, em sua casa, em Montevidéu.
Fonte: Poesia Latina